Appelé feu sauvage dans le langage populaire (et surtout au Canada), le bouton de fièvre se caractérise par une vésicule qui s’installe sur la lèvre ou à proximité de la bouche et du nez. L’origine de ce petit bobo sans gravité est due au virus de l’herpès.
Les feux sauvages apparaissent souvent sans que l’on sache comment on a pu les attraper. En effet, l’infection virale peut se contracter des années plus tôt, en règle générale quand on est enfant.
Une fois dans l’organisme, le virus ne le quitte plus jamais. Il reste très longtemps inactif jusqu’au jour où les symptômes finissent par se déclencher. C’est totalement dépité que l’on constate alors l’apparition d’un disgracieux feu sauvage au beau milieu de la figure.
Mode de contamination
Très contagieux, les feux sauvages sont fréquents dans la population humaine, aussi bien chez l’homme que chez la femme. Les enfants sont également concernés. Le mode de transmission de l’agent pathogène est bien connu. La contagion se produit par contact direct avec une plaie infectée ou lors d’un baiser avec un échange de salive.
Toutefois, une première contamination n’entraîne pas nécessairement une manifestation visible de la maladie. L’organisme réagit en effet différemment selon les individus. Cela peut sembler injuste, mais il est vrai que nous ne sommes pas tous égaux face au feu sauvage. Tout est une question de système immunitaire.
Déclenchement du feu sauvage
Lorsqu’une poussée de feu sauvage survient, c’est souvent la cause d’un stress ou d’une grande fatigue. D’autres facteurs déclenchants favorisent la survenue d’une crise : une exposition au soleil ou au froid, des perturbations hormonales, une légère blessure au niveau de la bouche…
Les picotements sont le premier symptôme annonciateur du début d’un feu sauvage. Ensuite, de petites lésions se développent en grappes de vésicules pleines d’un liquide clair. Chargées en virus, elles sont hautement contaminantes lorsqu’elles se rompent et que le liquide s’écoule.
C’est pourquoi quand on a un feu sauvage, il vaut mieux éviter d’embrasser (surtout un bébé ou une femme enceinte) et de donner des poignées de main pour ne pas contaminer les autres. L’infection est cependant sans danger la plupart du temps. Quelques règles d’hygiène sont à respecter pour limiter le risque de contagion et faire partir le feu sauvage plus facilement comme se laver les mains régulièrement.
Douleurs et démangeaisons
Les feux sauvages entrainent des gênes physiques telles que des douleurs, des démangeaisons et des rougeurs. Ils génèrent aussi des gênes esthétiques en provoquant des lésions disgracieuses sur le visage…
Lorsqu’il est approprié, un traitement du feu sauvage permet de le guérir facilement. Chacun connaît un truc de grand-mère, un traitement naturel ou un remède maison pour le soigner (la liste est disponible en téléchargeant notre guide numérique en cliquant ici). L’objectif étant de le traiter pour le faire disparaitre ou l’enlever rapidement. L’idéal reste cependant de demander conseil à son pharmacien ou de consulter un médecin si la fréquence des feux sauvages est élevée.
La prescription d’un médicament antiviral permet toutefois de réduire efficacement la durée des symptômes. Dans les cas les plus bénins, on peut se débarrasser d’un feu sauvage après une dizaine de jours. La guérison se fait naturellement sans aucune séquelle. Mais les récidives sont possibles après une période de latence variable selon les individus.