Le stress est un facteur de risque de l’herpès. Vous l’aviez sans doute déjà observé. La survenue d’un bouton de fièvre ou d’une poussée herpétique se produit souvent lorsque l’on se sent stressé. Dans le langage courant, il est d’ailleurs fréquent d’appeler bouton de stress ce qui est en fait un bouton de fièvre. Plusieurs études scientifiques ont démontré l’influence du stress sur le réveil du virus de l’herpès et la réapparition des lésions herpétiques.
Rappelons que l’herpès est une maladie virale dite récidivante. Elle est provoquée par le virus simplex de type 1 (herpès labial, herpès nasal…) ou de type 2 (herpès génital). Après une première contamination, cet agent pathogène a la particularité de s’installer à vie dans l’organisme. Si la plupart du temps il reste à l’état dormant, le virus peut se réveiller opportunément.
Tout comme la fatigue, le stress fait partie des facteurs qui favorisent son réveil et sa réplication. Pour se prémunir des poussées d’herpès récurrentes, il faut donc savoir gérer son stress au quotidien. On peut aussi choisir d’adopter un mode de vie moins stressant pour vivre une cohabitation sereine avec le virus et limiter les herpès de stress.
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Le bouton de stress révèle le virus l’herpès
Entre deux poussées, le virus de l’herpès reste en sommeil dans les neurones. Mais en cas de stress important, une réactivation virale se produit parfois. Des lésions herpétiques se développent alors là où le virus à l’habitude de sévir. En général, un disgracieux bouton de fièvre s’installe sur le visage. Outre ce bouton du au stress, d’autres parties du corps peuvent être concernées en cas d’herpès génital ou d’herpès digital notamment.
Mais pourquoi le stress a-t-il autant d’influence sur l’herpès ? En fait, il faut comprendre qu’en période de stress l’organisme secrète des corticostéroïdes. Ces hormones naturelles servent à faire face aux situations stressantes. On les surnomme d’ailleurs communément les hormones de stress.
Les corticostéroïdes auraient pour effet de détruire certains neurones. Face à cette situation de stress, le virus de l’herpès logé à l’intérieur serait enclin à se multiplier avant de quitter le neurone. Pour l’agent pathogène, il s’agirait d’activer une sorte d’échappatoire salvatrice. Résultat : une multiplication du virus provoquant une récidive. En résumé, stress et herpès ne font pas bon ménage.
Stress et bouton : savoir maîtriser l’herpès
Les stratégies thérapeutiques qui permettraient d’empêcher la réactivation du virus de l’herpès chez l’Homme dans les périodes de stress sont encore à l’étude. En attendant des avancées médicales significatives dans ce domaine, il est préférable de se résoudre à gérer son stress le mieux possible. On cherchera donc à éviter les situations qui entraînent la libération de taux élevés de corticostéroïdes. C’est la seule façon de ne plus subir le fâcheux bouton de fièvre ou le désagréable herpès génital de manière intempestive.
Bien sûr, le stress est une réaction physiologique normale qui permet de s’adapter à l’environnement du moment. Mais lorsqu’il est trop intense, il a un impact négatif sur l’organisme. Nous venons de le voir avec le virus de l’herpès.
Pour s’adapter face au stress, il existe des méthodes très simples. Les exercices de respiration et de relaxation sont parfaits pour canaliser efficacement le stress. On fera volontiers appel au yoga, à la sophrologie ou à la méditation. La pratique d’une activité sportive est également recommandée.
Gérer son temps au quotidien pour ne pas se sentir débordé, prendre du recul sur les choses pour avoir l’esprit libre, adopter une attitude positive en toutes circonstances… Voilà autant d’astuces pour dire non au stress et reléguer le virus de l’herpès aux oubliettes le plus longtemps possible.