Le plus souvent, l’herpès anal est provoqué par le virus HSV-2 également responsable de l’herpès génital. Particulièrement gênant, il présente un risque important chez la femme enceinte qui, lors de l’accouchement, peut le transmettre au bébé.
Caractérisée par des lésions situées dans la région périanale, la maladie impose certaines précautions pour ne pas transmettre un herpès anal à son partenaire. Un traitement anti-viral est généralement prescrit pour contenir les poussées et réduire la fréquence des récidives.
Les symptômes
L’herpès anal (aussi appelé herpès rectal ou herpès périanal) se manifeste par l’apparition de vésicules localisées sur l’anus et la région périanale (fesses, organes génitaux). Cette manifestation s’accompagne d’une sensation de brûlure, d’une douleur à l’aine, voire d’un peu de fièvre selon les cas.
Les symptômes apparaissent dans la zone anale généralement quelques jours après la contamination. La maladie peut cependant ne rien laisser paraître chez certains individus. Ces derniers deviennent porteur du virus HSV-2 sans le savoir.
Les symptômes de l’herpès anal disparaissent sous une dizaine de jours. Toutefois, le virus n’est jamais éliminé par l’organisme. Il peut se réactiver quand les circonstances favorisent sa résurgence (fatigue, stress…) puis se rendormir sans provoquer aucune gène. Les symptômes réapparaissent lors d’une crise appelée poussée d’herpès dont la fréquence varie selon les individus.
La transmission
L’herpès anal est une maladie qui se contracte lors d’un contact direct avec la peau d’une personne infectée. La contamination se produit pendant un rapport sexuel avec un partenaire porteur du virus HSV-2. Mais il est possible d’attraper un herpès anal lors d’un contact buccal-génital avec un partenaire souffrant d’un herpès labial de type HSV-1.
Dans tous les cas, la contagion est à son apogée lorsque les symptômes de l’herpès sont manifestes (lésions sur la peau, vésicules qui suintent…). Dans une moindre mesure, le malade reste contagieux en dehors des poussées. La transmission du virus peut donc se faire s’en que personne ne s’en aperçoive.
Le traitement
Il n’est pas possible d’éradiquer le virus à l’origine d’un herpès anal. Pour contenir une poussée et limiter la multiplication du virus, le médecin prescrit un médicament anti-viral (aciclovir ou valaciclovir).
Le respect d’une certaine hygiène de vie doit également favoriser la baisse de la fréquence des récidives. Un traitement quotidien peut néanmoins s’avérer indispensable.