Herpès génital : une maladie sexuellement transmissible

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L’herpès génital est localisé sur les organes sexuelles et les régions avoisinantes (cuisses, fesses, anus…). Il s’agit d’une maladie sexuellement transmissible (MST) dont le virus s’appelle HSV-2. Elle touche plus de 2 millions de personnes en France.

Transmission du virus et symptômes

L’herpès génital se transmet par contact direct entre le virus et les organes sexuels, lors d’un rapport avec ou sans pénétration. Soit le partenaire présente des lésions herpétiques notamment sur le sexe ou les fesses, soit il est porteur du virus sans en avoir les symptômes.

Par ailleurs, un individu peut très bien être porteur du virus depuis des années sans le savoir et, du jour au lendemain, présenter les symptômes d’un herpès génital.

La maladie se manifeste par des démangeaisons ou des brûlures accompagnées parfois de maux de tête et de courbatures. Des douleurs peuvent également être ressenties au passage de l’urine. Chez l’homme, l’herpès génital est localisé le plus souvent sur le pénis et le prépuce, mais il peut aussi toucher les testicules. Chez la femme, le vagin est concerné et parfois le col de l’utérus.

Couple sur la plage

Soigner un herpès génital

Il est impossible de guérir définitivement un herpès génital car le virus reste à vie dans l’organisme. Mais des traitements existent pour soigner l’herpès en curatif et préventif. Ils permettent de diminuer les symptômes et le risque de transmission. Ils améliorent aussi la qualité de vie des personnes atteintes.

L’herpès génital facilite la contraction d’autres maladies. Les lésions herpétiques constituent en effet une porte d’entrée pour le VIH par exemple. On remarque aussi qu’une personne déjà infectée par l’herpès du visage de type HSV-1 est davantage protégée contre l’herpès génital. La maladie est retardée et les symptômes réduits.

Le dialogue avec le partenaire est primordial pour mieux vivre la maladie. Il est en effet possible de mener une vie sexuelle normale à condition de respecter quelques règles de prévention.

Couple sur un banc

Herpès génital chez la femme

Chez la femme, l’herpès génital est le plus souvent diagnostiqué entre 25 et 35 ans mais on constate une progression chez les adolescentes. Le nombre de partenaires sexuels et les pratiques orogénitales augmentent le risque de contamination.

Chez la femme comme chez l’homme, l’herpès ne rend pas stérile mais des précautions doivent être prises lors d’un accouchement. Un risque de transmission du virus au nouveau-né est en effet possible. Le bébé contracte alors un herpès néonatal avec des conséquences graves pouvant entraîner le décès ou des séquelles neuro-sensorielles. On compte 70 à 200 cas par an en France. La contamination du nourrisson après la naissance est aussi possible lors d’un baiser d’une personne atteinte d’un herpès labial.

La mère peut allaiter car le virus ne passe pas dans le lait maternel. En revanche, l’allaitement est déconseillé si elle présente un herpès sur les seins.

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