Quand le virus de l’herpès se réveille, il prend souvent la forme d’un bouton de fièvre également appelé herpès labial. Présent dans l’organisme après une première infection pendant l’enfance, le virus refait surface quand le système immunitaire connait une baisse de forme. La fatigue et le stress deviennent alors le talon d’Achille récurrent d’un organisme déjà infecté par le passé.
Quel déplaisir de se lever le matin avec un horrible bouton de fièvre au coin de la lèvre ou près du nez. Pour éviter cette issue tragique, l’homéopathie présente un intérêt préventif dont il ne faut pas se priver. Et si l’herpès n’a pas été combattu à temps, cette alternative médicale aide aussi à soigner les symptômes visibles.
Qu’est-ce que l’homéopathie ?
L’homéopathie est une médecine douce créée au 19ème siècle par le médecin allemand Samuel Hahnemann. Son fondement repose sur l’administration à un patient d’une dose infinitésimale d’un principe actif d’origine végétale ou minérale. Cette substance est diluée selon une méthode de dilutions successives.
Pour rappel, le dosage homéopathique est indiqué en CH (9 CH, 15 CH, etc…). Cela correspond à la dilution du principe actif. Ainsi, 1 CH équivaut à la première dilution d’une goutte de substance dans 99 gouttes d’eau pure.
Homéopathie et herpès
Dans le cas de l’herpès, l’homéopathie vient en renfort des autres solutions disponibles (patch, crème…) comme nous l’expliquons dans notre guide à télécharger (cliquez ici pour l’obtenir). Toutefois, elle ne convient pas nécessairement à tout le monde. Il faut donc l’utiliser avec précaution et préférer l’usage de médicaments antiviraux pour les herpès les plus sévères.
Lors d’un traitement par homéopathie, les granules sont à laisser fondre sous la langue. Notez que les conseils d’un homéopathe sont indispensables pour connaître la posologie la plus adéquate. Par ailleurs, si les symptômes de l’herpès persistent, s’ils reviennent fréquemment ou si l’herpès est oculaire ou génital, la consultation de son médecin traitant est impérative.
Vaccinotoxinum
L’homéopathie assure un traitement de fond contre l’herpès et le bouton de fièvre. En prévention, on parvient à réduire les récidives en prenant une dose de Vaccinotoxinum en 15 CH une fois par semaine pendant 2 mois. Et si les premiers symptômes se manifestent (démangeaison, rougeur, brûlure…), il est conseillé de prendre des granules de Vaccinotoxinum en 9 CH 2 à 3 fois par jour pour ralentir le développement des vésicules.
Rhus Toxicodendron
Le Rus Toxicodendron 15 CH est recommandé en homéopathie quand les premiers signes de l’herpès sont perceptibles : rougeur de la peau, gonflements, picotements, formation des vésicules herpétiques… Une prise de 3 granules à répéter 3 fois par jour durant une semaine aide à combattre les symptômes.
Mezereum
Pour limiter le suintement d’un bouton de fièvre, le Mezereum 9 CH est une réponse homéopathique adaptée (3 granules 4 fois par jour jusqu’à la guérison). Le recours à l’homéopathie dans ce cas de figure contribue à réduire l’écoulement du liquide infectieux et à accélérer la cicatrisation des lésions herpétiques.
Vaccinotoxinum, Rhus Toxicodendron et Mezereum font partie des traitements homéopathiques les plus couramment utilisés pour l’herpès. Bien sûr, il en existe d’autres. Pour ne pas se tromper sur l’homéopathie, il est important de demander conseil à un professionnel de santé. Ce dernier saura apporter la solution la plus juste en fonction de la situation de chacun.